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La Base Prométhée
Base Promethée
- Détails
- Catégorie : Outils statistiques (BDD)
- Créé le mardi 14 juin 2011 01:00
1. Les Objectifs et l’Histoire de Prométhée (www.promethee.com)
1.1. Qu'est ce que Prométhée ?
Prométhée est une base de données sur les incendies de forêts de la région méditerranéenne.
Conçue et lancée en 1973, cette opération couvre 15 départements du Sud-Est.
Une base de données est un ensemble de fichiers homogènes, cohérents et représentatifs (sinon exhaustifs).
Le problème initial qu'a dû résoudre Prométhée a été de regrouper les données en provenance de services divers, de faire travailler ensemble des acteurs de culture, de formation et d'expérience différentes, d'inventer une interface de communication et un langage commun.
Car le problème des feux de forêts est traité en France - contrairement à ce qui se passe dans beaucoup d'autres pays - par des entités diverses et variées : des ministères différents gèrent les pompiers, les forestiers, les gendarmes, les météos, des collectivités interviennent à plusieurs niveaux: la commune, le département, la région, l'état et des organismes interdépartementaux ont été créés. Ajoutons à cela une pincée de chercheurs, des enseignants de plus en plus nombreux qui s'ouvrent sur l'environnement, des entreprises qui apportent leur concours financier, des associations qui proposent leur bénévolat et des médias friands de ces images fortes qui hantent nos étés.
Prométhée a donc pour objectif de fédérer et d'harmoniser les données en provenance de sources diverses et de redistribuer les résultats à tous ceux qui sont concernés par le problème des incendies de forêts.
1.2. Une enfance dorée : "Les années 70"
1.2.1. Les "pères"
L'Opération Prométhée a été initiée en 1973 sur la lancée d'une dynamique qui a vu se créer, quelques années auparavant, la base des bombardiers d'eau de Marignane, l'Entente interdépartementale en vue de la protection de la forêt contre l'incendie, le Centre de Sécurité Civile de Valabre et sa salle opérationnelle.
Ce sont les travaux canadiens sur l'apport de l'informatique dans l'action des bombardiers d'eau qui structurèrent Prométhée à ses débuts. Le besoin existait. Il s'agissait de communiquer, de quantifier certaines caractéristiques des incendies mais aussi de disposer d'une terminologie homogène. Une des premières tâches de ce groupe pilote fut de donner une définition du feu de la forêt méditerranéenne car, par exemple, en 1971 les statistiques feux de forêts pour le département des Bouches du Rhône divergeaient fortement selon la source : 250 incendies pour les forestiers et 1500 incendies pour les pompiers !
La conception de Prométhée est l'oeuvre d'un groupe pluridisciplinaire qui va travailler dans la complémentarité, s'atteler à définir les données à récupérer sur chaque feu et à les définir.
Des règles de gestion claires permettent une gestion précise des mêmes données provenant de plusieurs sources (par exemple, la superficie du feu qui figure sur la fiche d'identification des pompiers pourra être corrigée par l'évaluation ultérieure des forestiers).
Un réajustement des données recueillies aura lieu en 1979. On éliminera alors les données non utilisables ou peu fiables et on prendra en compte les nouvelles évolutions tactiques tout en conservant l'homogénéité de la base.
Sur le plan budgétaire, l'opération est prise en charge par la mission interministérielle (mission Storely) qui finance le projet au travers d'une convention d'études avec la préfecture des bouches du Rhône.
Sur le plan technique, l'Opération Prométhée est basée sur une utilisation intense de l'informatique et de la statistique. En 1973, l'informatique est peu répandue et les ordinateurs sont d'énormes machines qui ne livrent que difficilement leurs secrets. Les informaticiens constituent une secte bien mystérieuse au pouvoir quasi surnaturel :
ne sont-ils pas à l'origine de la conquête de la lune, quatre ans plus tôt ?
1.2.2. Le processus de recueil des données
Dans ce contexte, la saisie ne peut être que centralisée. On travaille à partir de rapports papiers codés dans chacun des services concernés, transmis par voie postale au Centre de Traitement de l'Information de la Préfecture (CTIP), à Marseille, saisis en atelier de dactylo codage (sur cartes perforées puis sur bande magnétique). Les données ainsi récupérées sont ensuite insérées dans la machine afin de mettre à jour la base de données.
Cette mise à jour est une opération rigide et fastidieuse qui se traduit souvent par l'édition d'une liste d'anomalies des données à recycler.
La saisie des informations obéit aux principes suivants :
1- chaque feu est identifié par les pompiers qui remplissent une fiche d'identification en 7 exemplaires. Cette fiche contient les données de base.
2- L'original est envoyé au CTIP pour mise à jour de la base des données, les doubles sont acheminés par voie postale vers les autres entités concernées (en fonction du lieu d'éclosion) :
- la direction départementale des services d'incendie et de secours,
- la direction départementale de l'agriculture et de la forêt,
- la brigade de gendarmerie,
- le centre météo de Marignane (la saisie météo est centralisée),
- la base d'avions amphibies de Marignane (dans le cas où ces aéronefs sont intervenus).
3- A la réception de cette fiche, chacun de ces services code un rapport spécifique. Ce rapport est ensuite envoyé au CTIP pour mise à jour de la base.
4- Lorsque des erreurs de saisie sont décelées, les listes d'anomalies correspondantes
sont renvoyées vers les services afin d'être recyclées.
1.2.3. Une stratégie d'études
Les ordinateurs étant peu répandus, le CTIP et le groupe de projet concentrent leurs efforts sur la publication d'études.
Près de trente cinq études statistiques sont publiées d'octobre 1973 à décembre 1981. Grâce à l'ordinateur IBM 360 de la préfecture des bouches du Rhône, Prométhée apporte des réponses quantifiées dans tous les domaines feux de forêts. On étudie ainsi les causes, les cartographies des éclosions, les indicateurs d'efficacité de la lutte terrestre, les données météos, la nature des peuplements incendiés, les incendies d'origine criminelle, la surveillance et les reprises, les conditions tactiques et techniques d'intervention des moyens aériens, les feux de nuit, les délais d'intervention, l'influence de la mise en place des détachements d'intervention préventifs....
Le succès est immédiat.
Ces études sont réalisées avec les spécialistes des domaines concernés.
Les résultats chiffrés tirés de Prométhée sont à la base de toutes les évolutions fondamentales qu'on a pu noter dans les domaines de la prévention, de la prévision et de la lutte contre les feux de forêts dans les années 75-85.
1.3. Une jeunesse difficile : "Les années 80"
1.3.1. L'évolution technologique
Au début des années 80, l'informatique connaît une expansion vertigineuse qui se concrétise par l'invasion du micro-ordinateur et de la télématique. On parle alors de robotique, de systèmes experts, de SIG, de bureautique, de CAO, de DAO, de méthode de conception, d'AGL.
Le micro-ordinateur devient un outil de travail convivial, il apporte le dessin, la couleur et l'ergonomie. Le dialogue avec les "gros ordinateurs" va banaliser le mode conversationnel.
Les services qui fournissent des informations à Prométhée, de leur coté, se sont équipés en matériels et logiciels bureautiques. Ils ne comprennent guère que la base de données ne puisse pas évoluer aussi rapidement que la technologie et ne soit pas plus conviviale. On note alors une certaine désaffection vis à vis de Prométhée. La qualité de la collecte des données s'en ressent.
Sur un autre plan, le CTIP est devenu CTID (D comme département) par le biais des lois de décentralisation et le financement des ministères (qui transite par l'entente interdépartementale) est irrégulier, voire absent totalement certaines années.
Sous l’impulsion du Colonel Egloff, alors conseiller général, le Département des Bouches-du-Rhône prend en charge une partie de l'opération afin d'assurer sa survie.
1.3.2. L'audit
Il est alors nécessaire et naturel de repenser Prométhée, obsolète techniquement (rigide, centralisateur, lourd, difficile d'accès) mais aussi fonctionnellement tant le monde des feux de forêts a évolué depuis plus de 10 ans.
La télématique doit permettre la suppression du papier et l'interactivité avec la base de données.
Un audit, technique et stratégique, est conduit en 1986-88. Il permet, d'une part, d'évaluer le niveau de fiabilité des données recueillies depuis 1973 et, d'autre part, de déterminer quelles devront être les caractéristiques de la future banque de données :
- un processus de recueil des données souple, simple et mieux adapté,
- un retour d'information plus rapide, plus convivial, "à la carte",
- une ouverture sur le "grand public" grâce à la télématique.
- une évolutivité face aux enjeux à venir.
1.4. Une majorité sereine : "Les années 90"
1.4.1. Prometel
La conception de Prometel a lieu au début des années 90. Tournées sur le terrain, prise en compte des conclusions de l'audit et travail en groupe de projet permettront de tracer les caractéristiques du futur service vidéotex. L'application d'une démarche méthodologique est facilitée par l'intervention de la délégation à la protection de la forêt méditerranéenne qui devient l'interface entre le département des Bouches-du-Rhône, maître d'oeuvre, et les ministères de l'intérieur et de l'agriculture, maîtres d'ouvrage.
Prometel est mis en service le 1er Juillet 1992.
La création de ce serveur minitel, accessible par le 36-15 PROMETEL pour le grand public ou par un numéro vert pour les partenaires, est accompagnée d'une série d'actions de communication dont un film vidéo de douze minutes destiné à faire connaître l'outil.
La saisie des données dans Prométhée a lieu en temps réel et à la source, auprès des pompiers, des forestiers, des gendarmes (et bientôt de la météo, de la base Canadairs, du CIRCOSC ...).
Une organisation déconcentrée de la collecte des données a été mise en place : elle repose sur des correspondants (un par service et par département) et des coordonnateurs (un par département) qui sont les interfaces entre le groupe de projet et les correspondants. Ces coordonnateurs pilotent les actions de saisie de leur département.
Les efforts depuis 1992 ont été concentrés sur l'intégration de cette saisie dans les tâches quotidiennes des agents et l'implication des ministères concernés (Agriculture, Intérieur) a été remarquable comme le prouve la prise en charge financière des temps de connexion sur le numéro vert et des cartes d'émulation par les deux maîtres d'ouvrage.
1.4.2. Une nouvelle dynamique
Le lancement de Prometel a été l'occasion de créer une structure permanente de projet avec un comité de pilotage, un groupe de projet et des groupes d'utilisateurs.
Le comité de pilotage comprend les représentants des ministères maîtres d'ouvrage, de la délégation à la protection de la forêt méditerranéenne, maître d'ouvrage délégué, du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, maître d' oeuvre et d' experts (CIRCOSC, ONF, etc...).
Le groupe de projet comprend les représentants de la délégation et ceux de la direction informatique du Conseil Général.
Les groupes d'utilisateurs sont constitués avec les coordonnateurs et les correspondants nommés dans chacun des 15 départements du Sud-Est. Des groupes thématiques (ex : sur les causes) peuvent être constitués en cas de besoin.
Cette structure permet à la base de données de s'adapter rapidement aux évolutions liées aux structures et à l'organisation de la prévention, de la prévision et de la lutte mais également aux avancées techniques et aux révolutions technologiques.
On a ainsi noté la mise en exploitation d'une version 2 de Prometel en juillet 1996 dont l'objectif était de mieux cerner la connaissance des causes, une remise à niveau de la codification des causes en juillet 1997 a complété cette action.
Prométhée est ainsi passé du stade de fichiers à celui de système d'information. Il s'agit désormais de traiter l'information et non plus de faire des statistiques.
L'évolution vers l'internet, en 1997, illustre cette faculté de s'adapter à des environnements mouvants.
1.4.3. L'internet
La saisie sur minitel présentait quelques inconvénients : une convivialité désuète, une limitation des types de données récupérables (les graphiques sont exclus).
De plus, l'outil créant le besoin, la consultation du 36-15 PROMETEL a généré de nombreuses demandes d'extraits de fichiers. Ces demandes sont honorées, après validation par les maîtres d'ouvrages, par des envois de disquettes.
L'émergence des techniques liées à Internet permet d'appréhender une nouvelle dimension dans la collecte et la diffusion des informations.
A partir de ces trois axes, un document sur les principes de portage de Prométhée vers l'Internet a été élaboré en Mai 1997 et validé par les maîtres d'ouvrage.
Un cahier des charges a été fourni à des prestataires en juillet 1997 et un bon de commande passé fin septembre 1997.
Le site Prométhée accessible par www.promethee.com a été mis en service en novembre 1997, puis amélioré en 2005.
2. Les informations recueillies dans Prométhée
2.1. Processus de recueil des données
2.1.1. Création du feu
Les incendies sont identifiés (c'est à dire créés dans la base de données) tous les jours par les sapeurs-pompiers.
Les feux de forêts mais aussi les autres feux de l'espace rural et périurbain sont concernés par cette identification.
Cette création consiste à saisir les variables de base sur chaque incendie.
Ces variables, qui permettent d'identifier l'incendie, sont :
- le département,
- la commune,
- le lieu-dit,
- la date (jour, mois année),
- les coordonnées DFCI du point d'éclosion,
- l'heure de l'alerte,
- l'origine de l'alerte,
dans le cas des feux de forêts :
- la date et l’heure de première intervention,
- la date et l’heure de fin d’intervention,
- la surface parcourue et l'indication (éventuelle) du feu en cours
dans le cas des autres feux de l'espace rural et périurbain :
- le type de dommage et l'indication de menace pour la forêt
Toutes ces variables (mis à part le lieu dit et l'origine de l'alerte) sont obligatoires.
Le numéro de l'incendie est généré automatiquement par l'ordinateur (il existe deux séquences, une pour les feux de forêts, l'autre pour les feux de l'espace rural et périurbain).
2.1.2. Données complémentaires
Dans le cas des feux de l'espace rural et périurbain, les données d'identification seront les seules saisies.
Dans le cas des feux de forêts, des données complémentaires seront fournies par divers services : pompiers, forestiers, gendarmes ou policiers.
Cette saisie des données complémentaires peut débuter dès la création de la fiche.
Chaque fois qu'un agent d'un service qui doit fournir des données se connecte, un message lui indiquera le nombre de rapports à compléter et la liste des feux concernés.
Contrairement aux données d'identification, les données complémentaires peuvent être fournies partiellement (le fait de ne pas les fournir toutes n'entraîne pas de rejet).
2.1.3. Données cartographiques
Les données cartographiques sont le (ou les) point(s) d’éclosion et les contour de l’incendie. il s’agit ici de transférer dans la base les fichiers cartographiques créés dans les services et concernant l’incendie.
2.1.4. Données supplémentaires
On appellera données supplémentaires. les données qui ne sont fournies que pour les feux supérieurs à 10 hectares (soit moins de 10% des incendies de forêts).
Cela concerne essentiellement la répartition des superficies parcourues par commune.
2.1.5. Données météorologiques
Les données météorologiques sont de trois types:
les données fournies par les sapeurs pompiers et les forestiers qui disposent de valises météo: hygrométrie, température, vitesse et direction du vent, les données récupérées automatiquement et une fois par semaine à partir des fichiers de METEO FRANCE et que l'on peut rattacher à un incendie: réserve en eau du sol (de la zone météo de l'incendie), indices IFM (indice forêt météo), ICL (indice du combustible léger), IH (indice d'humus), IS (indice de sécheresse), relevés sur la (les) station(s) météo la (les) plus proche(s) du feu, les informations relevées 3 fois par jour par les stations météo durant la campagne feux de forêt: vent, température, réserve en eau du sol, IFM, seuil d'éclosion, vitesse de propagation. Ces données peuvent être consultées par le module METEOSPE qui fait partie du menu Prométhée. Ces informations, fournies systématiquement et récupérées une fois par semaine, ne sont pas rattachées à des incendies.
2.1.6. Le rôle des coordonnateurs
Afin de rendre plus efficace et plus fiable la collecte des données sur les incendies de forêts, les coordonnateurs départementaux disposent d'outils spécifiques :
lorsqu'ils se connectent, l'ordinateur leur indique le nombre de fiches non renseignées et le nombre de fiches incomplètes par service, ils ont des permissions plus étendues que celles des services. Ils peuvent, en particulier, supprimer des fiches, modifier le type du feu (feu de forêt en feu périurbain ou vice versa).
2.1.7. Les mots de passe
Les mots de passe sont attribués par le gestionnaire de la base de données. Ils sont personnels et peuvent être modifiés à tout moment sur demande des utilisateurs ou avec leur accord.
2.2. Définition des données recueillies
Une attention toute particulière a été portée, depuis le lancement de l'opération en 1973, à la définition des données recueillies afin de garantir l'homogénéité de la base de données.
Sur ce plan, Prométhée a permis de normaliser aussi bien des chiffres que des concepts et cette "normalisation" est valable aussi bien d'un service à l'autre que d'un département à l'autre.
Ces définitions sont les suivantes :
Alerte (instant d') Moment où l'incendie est signalé pour la première fois.
Arrivée sur les lieux Instant où les premiers moyens d'intervention arrivent sur les lieux
Coordonnées DFCI Quadrillage des cartes IGN en carrés de 2 kms sur 2. Chaque carré est identifié par deux lettres, deux chiffres, une lettre, un chiffre.
Ces carrés sont souvent découpés en 5 parties, ce qui induit un codage supplémentaire d'un caractère (1 à 5).
NB. Ce 7éme code est facultatif.
Feu de forêts, garrigues, maquis et landes Incendie qui a atteint des forêts, landes, garrigues ou maquis d'une superficie d'au moins un hectare d'un seul tenant (et ce quelle que soit la superficie parcourue).
NB. Le terme "atteint" sous-entend qu'une partie au moins de l'étage arbustif ou de l'étage arboré a été détruite.
Feu de l'espace rural et périurbain Incendie de végétaux n'appartenant pas à la catégorie précédente et caractérisés par leur "type".
6 types sont recensés : feux dans des massifs de moins de 1 ha, boisements linéaires, feux d'herbes, autres feux agricoles, dépôts d'ordures, autres.
Forêt Formation végétale formée par des arbres qui couvrent au moins 10% de la surface ou, s'il s'agit de jeunes sujets, qui comprend au moins 500 plants à l'hectare bien répartis. La forêt peut avoir la forme de taillis, de futaie ou de peuplements mixtes.
Massif forestier Ensemble de peuplements contigus (non séparés les uns des autres par des espaces incombustibles).
Surface (du massif) menacée
C'est la surface comprise dans un angle droit dont le sommet est le point d'éclosion, dont la bissectrice est orientée dans la direction du vent et dont la limite est la première zone infranchissable par l'incendie dans les conditions de propagation du jour.
Surface parcourue Etendue de terrain sur laquelle s'est développé l'incendie.
NB. Comparativement, on appelle surface détruite l'étendue de terrain sur laquelle au moins un des deux étages forestiers (arbustif ou arboré) a été détruit par le feu.
2.3. Liste des données
2.3.1. Les données d'identification
2.3.2. Les données complémentaires
2.3.3. Typologie des natures de la cause
2.4. Comment récupérer des données
La récupération de données du fichier Prométhée est possible sous réserve du respect de certaines conditions.
La procédure de récupération de données est décrite dans les lignes qui suivent.
2.4.1. La formulation de la demande
Elle se déroule à ,partir de l’interrogation multicritères.
On peut choisir l'année, le département, la commune, le type de feu (feux de forêts ou feux de l'espace rural et périurbain), la période, la surface parcourue (pour les incendies de forêts), la nature de la cause, l’origine de l’alerte, la coordonnée DFCI.
2.4.2. La réponse du serveur
En réponse, l'écran affiche deux fenêtres:
- celle du haut rappelle les critères choisis, indique la statistique globale (nombre de feux et superficie totale parcourue par les incendies répondant aux conditions fixées par l'interrogation).
- la seconde affiche la liste des incendies concernés (un lien hypertexte permet alors de visualiser la fiche détaillée de ces feux).
2.4.3. La possibilité de récupérer des données
On remarquera, dans les boutons du bas, une icône qui permet de rapatrier les données des incendies sélectionnés sous forme de fichier texte avec séparateurs. Ce fichier pourra être lu directement par EXCEL
Lorsque ce choix est effectué, la liste des informations disponibles est affichée. Il s'agit alors de cocher les données intéressantes et de transmettre (NB. La liste des données récupérables est réduite aux informations essentielles pour le grand public et très riche pour les partenaires).
Le serveur Prométhée retourne, par ftp, le fichier souhaité zippé.
Le demandeur récupérera les données en ouvrant EXCEL par exemple, en lisant le fichier data.txt et en suivant la procédure de l'assistant importation (supprimer l'entête, définir les séparateurs ; ....).
2.4.4. L'engagement sur le traitement
En cas de récupération d'un fichier constitué à partir de données Prométhée, le demandeur doit décliner son identité et indiquer l'utilisation prévisible de ces données.
Il doit, de plus, s'engager à n'utiliser ce fichier que dans le cadre indiqué ci-dessus, ne pas revendre ces données, faire parvenir au serveur Prométhée (par la messagerie e-mail par exemple) un titré à part des travaux et des études conduits grâce à cette extraction.