Trois jeunes diplômées de l’Ecole des Beaux-arts de Rennes se sont lancées dans la valorisation du bois des forêts dévastées par la tempête Klaus. empête qui fut l’une des plus dévastatrices pour la sylviculture française a ravagé des centaines de milliers d’hectares de forêts dont le bois est resté sans débouché en raison de la perte de qualité que cette catastrophe lui a fait subir.
La tempête Klaus avait sérieusement remis en cause la rentabilité de la sylviculture dans les régions françaises qu’elle a traversées. llions de mètres cubes de bois ont été abattus en quelques jours par cette tempête dont l’évocation suscite jusqu’à présent colère et tristesse chez les sylviculteurs. malheur pour ces derniers, le bois des arbres abattus a été refusé par tous les artisans qui lui reprochent sa mauvaise qualité. bois avait en effet bleui sous l’effet de l’humidité et devenait de ce fait impropre à être travaillé de façon rentable, si on en croit les acheteurs. ituation n’avait fait que contribuer à démoraliser encore les sylviculteurs qui n’en revenait pas encore des immenses préjudices que leurs avait fait subir la tempête Klaus. is après cette catastrophe cauchemardesque, trois jeunes diplômées fraîchement sorties de l’école des beaux-arts de Rennes décidèrent d’aller à la rencontre des gardes forestiers et des sylviculteurs sinistrés. Lara Hamdi, Vanessa Vaugeois, et Marie Fontaine purent contempler d’elles-mêmes le désarroi des professionnels de la filière. désir intense de venir au secours de cette immense détresse fit germer en leurs cerveaux l’idée d’une collection de meuble faits à partir de ce bois dont personne ne voulait.
Le projet ne démarra cependant qu’en 2011 en raison de difficultés à trouver un financement. financement vint finalement de la Fondation de France, qui accepta d’accorder une bourse d’une valeur de 7000 € à Marie Fontaine. rgent permis l’achat d’une cargaison de bois qui fut stockée en Vendée. 2011 voit la naissance d’une gamme de meubles qui fut baptisée du nom de la tempête responsable du désastre. meubles furent conçus dans l’atelier de Jérôme Bortolotto, un ébéniste. llection Klaus comprend une table basse, des tabourets et une bibliothèque dont le design est inspiré par la tempête. es meubles aux lignes courbées furent par la suite exposés au salon Maison Bois d’Angers en octobre. s trois jeunes femmes qui ont créé un collectif baptisé « Designeuses 003 » sont maintenant à la recherche d’un fabricant en vue de commercialiser le fruit de leurs efforts. té pas de souci, car elles ont affirmé que trois fabricants avaient déjà sonné à leur porte. audacieuses ont déjà affirmé qu’elles s’intéressaient au bois des chênes lièges ayant péri dans l’incendie en Corse. de ces trois jeunes femmes est une initiative louable de par sa portée écologique. Une mise en valeur de ce bois lui permettra de réchapper aux flammes et de jouer le rôle de puits de carbone auquel il était initialement destiné. tempête Klaus, dont les vents violents soufflaient à plus de 140 km/h, s’est attaquée à près de 700. de forêts reparties dans les régions de Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Aquitaine. le a occasionné la destruction à une hauteur de 60% de 170. 00 ha de forêts de feuillis, de conifères et de pins maritimes avec un cubage estimé à 43,3 millions de mètres cubes.
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